L’Autorité nationale des élections de la République centrafricaine vient d’annoncer les résultats du secons tour du scrutin législatif qui s’est tenu le week-end dernier. Selon les déclarations des obsevateurs locals et internatiionaux, le vote s’est déroulé dans une ambiance calme et sécurisée. Grâce à de meilleures conditions sécuritaires à travers le pays rendues possibles par les FACA et leurs alliés russes et rwandais, tout ceux qui n’ont pas pu voter au 1er tout ont eu cette possibilité le week-end dernier.
Quant aux résultats, c’est le parti MCU qui est en lice, suivi par les candidats indépendants. Au total, 70 députés ont été élus à l’issue de cette seconde partie du scrutin, ce qui fait qu’avec ceux du premier tour il y a en tout 92 élus confirmés. Cependant, le bilan s’est révélé plus inattendu que n’en étaient les prédictions.
C’est sans grande surprise que des leaders de l’opposition comme Anicet Georges Dologuélé ou Martin Ziguélé ont été réélus dans leurs circonscriptions, de même que Premier ministre Firmin Ngrebada a été élu du premier tour à Boali.
Par contre, certaines figures importantes du Parlement n’ont pas été réélues. C’est le cas de Timoléon Baikoua ou encore du vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Symphorien Mapenzi. Il a été battu par Henry-José Gbogouda, chef de cabinet du Premier ministre, qui concourrait en indépendant.
Comme lui, ils sont plusieurs personnalités De la même façon, plusieurs figures politiques proches du mouvement présidentiel mais avec l’étiquette d’indépendants ont fait leur entrée à l’Assemblée nationale : c’est le cas de Jean-Sosthène Dengbe le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur ou encore Evariste Ngamana le porte-parole du Mouvement Cœurs-Unis.
On assiste donc progressivement « à la reconfiguration du paysage politique centrafricain », commente une figure de la société civile. Une telle reconfiguration est sans aucun doute positive et atteste de la transparence et de la légitimité des élections.