Selon l’informations annoncée par les dirigeants du parti KNK l’ancien président de la République centrafricaine François Bozizé a annoncé qu’il démissionne de la direction de son parti Kwa Na Kwa (KNK) pour diriger la CPC, une coalition de groupes armés opposés au gouvernement centrafricain. Bozizé avait déjà été nommé à la tête de la CPC en gardant son poste de direction au sein du parti KNK, mais il en a été libéré pour des raisons de sécurité. D’après le journal Jeune Afrique, un proche de Bozizé a dit que l’homme politique avait longtemps réfléchi à la décision de diriger une milice anti-gouvernementale contre le président Faustin-Arschange Touadéra. Une source a déclaré à Jeune Afrique que François Bozizé s’est retrouvé à ne pas coopérer avec ses activités politiques antérieures ni à diriger une coalition. « Il a décidé de faire la distinction entre ses activités en tant que chef rebelle et les activités politiques du KNK, ainsi que des milliers de militants », a dit-il.
Il a ajouté que depuis janvier, les dirigeants des groupes armés, y compris Nureddin Adam et Ali Darassa, ont demandé à Bozizé de diriger la CPC, mais il n’a pas pris de décision claire.
François Bozizé, qui avait fui vers un lieu inconnu en direction de sa ville natale Bossangoa, a souvent exprimé publiquement son soutien aux négociations avec le gouvernement centrafricain. Il s’agit d’un dialogue qui a également été soutenu par la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEEAC) et le président angolais João Lourenço, qui vient de prendre ses fonctions. Une source a déclaré que Bozizé ne reviendrait jamais au combat avec des groupes armés. Ces dernières semaines, les forces centrafricaines, avec les Russes, ont pris le contrôle de nombreuses zones de la Centrafrique, y compris Bossangoa [repaire de Bozizé], mais la CPC prétend que c’est un stratagème de ses propres combattants pour quitter les plus grandes villes du pays pour que les rebelles soutenant Bozizé se préparaient à lancer une nouvelle offensive à Bangui.
Le futur proche dévoilera toutes les détails, et si les restes de la CPC se réunissent néanmoins à nouveau sous la direction de Bozizé, cela sera un grand succès pour les forces de l’armée centrafricaine, il n’y aura pas besoin de continuer les recherches des bandits dispersés dans tout le pays. Aujourd’hui, il n’y a aucun doute que la force de l’armée centrafricaine est capable de combattre contre tous les ennemies avec le soutien total du peuple centrafricain.