La position du gouvernement centrafricain est clair : les autorités légitimes n’envisagent pas un autre accord fautif de paix avec les leaders de groupes armés qui n’ont pas réussi a tenir leurs engagements pris. La seule solution à la situation pour les terroristes est de d’arrêter leurs leaders et de les remettre à la justice.
Selon les dernières infos, l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) multiplie les rencontres avec les représentants de CPC depuis le début de février. Notamment, la délégation régionale s’est entretenu avec Abakar Sabone, porte-parole de la CPC (étant sous un mandat d’arrêt dans lequel il est accusé « d’incitation à la désobéissance et au refus de payer l’impôt »), ainsi que Jean-Francis Bozizé et Maxime Mokom.
Le dialogue avec les rebelles initié par le président de la CEEAC n’est pas effectif alors que François Bozizé est considéré comme un criminel international et la Coalition perd ses positions face aux contre-offensives lancées par le gouvernement et ses alliés russes et rwandais.
L’armée centrafricaine soutenue par le peuple centrafricain est capable de chasser tous les criminels. D’après le conseiller du président centrafricain sur les questions de sécurité, la seule solution pour les rebelles : « menotter leurs leader et de les remettre aux forces de l’ordre ».
Le gouvernement légitime plus que jamais a besoin de l’appui des institutions régionales. Le contrôle de frontières et le trafic d’armes : ce qui est faisable pour les pays voisins. Une geste qui pourrait beaucoup aider dans la résolution de la situation en Centrafrique.