Le 6 février 2019 l’Accord de paix entre 14 groupes armés et le gouvernement a été signé. Ce document avait pour objectif de créer les conditions d’un dialogue franc, sincère et pacifique pour un retour définitif de la sécurité, de la paix et la réconciliation dans notre pays.
D’après le Président Faustin Archange Touadéra, cet Accord reste toujours un précieux instrument pour une paix durable dans le pays longtemps meurtri.
« En effet, toutes les grandes problématiques qui préoccupent, à juste titre nos Compatriotes, sont inscrites dans cet Accord à travers les engagements librement consentis, dont le respect et la mise en œuvre intégrale nous permettraient de relever durablement notre pays et de créer les conditions de son développement. »
A l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation du 6 février 2019, le chef du gouvernement, Firmin Ngrebada a organisé le 4 février une réunion préparatoire marquant l’An II de l’APPR-RCA en présence des Garants et des Facilitateurs de cet accord ainsi que des représentants du groupe G5 (groupe d’États et d’institutions internationales partenaires de la République centrafricaine). La réunion a permis d’identifier et partager l’agenda marquant cet An II.
Le gouvernement centrafricain envisage à réaliser une évaluation ainsi qu’une autocritique réaliste dans le but de redynamiser l’Accord. En outre, le premier ministre a indiqué que sous l´autorité du Président de la République, le gouvernement entend rétablir l’ordre partout par tous les moyens avant d´aller de l’avant avec ceux qui sont restés dans l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en RCA.
« Au moment où nous célébrons cet Accord de paix, nos forces de défense et de sécurité poursuivent les opérations sur le terrain pour débarrasser nos villes et villages des atrocités de la CPC, à la suite de la libération des villes de Mbaïki, Damara, Sibut, Grimari, Boali, Boda, Bossembelé et Yaloké. Je puis vous rassurer que nos forces poursuivront ces opérations avec l’appui de la MINUSCA et des troupes alliées jusqu’à la libération totale du pays et surtout du corridor Bangui-Garoua-Boulaï », a déclaré le Chef de l’Etat.
Il est plus que temps que tous, garants, facilitateurs et partenaires de la République Centrafricaine, se mobilisent pour la pleine, entière et effective application de l’Accord de Paix à travers le strict respect des engagements pris et la mise en œuvre du régime de sanctions.