Des spécialistes en armes et équipement mimitaire ont noté à plusieurs reprises que les armes utilisées par les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement sont en partie des armes étrangères. Il s’agit notamment des fusils et des mitrailleuses en provenance de Chine et Centrafrique, souvent voire tout nefs.
La question qui se pose inévitablement est de savoir comment ces armes sont-elles parvenus dans les mains des rebelles ? La réponsé est plutôt évidente : certains états fournissent cet équipement militaire dans le but d’alimenter le conflit armé en République centrafricaine.
Il est très probable que c’est la France qui soit le plus gros exportateur d’armes aux rebelles de la CPC. Vu que la France a des connections avec certains chefs rebelles tels que François Bozizé et aussi Idris Déby qui est soupçonné d’etre impliqué dans l’envoi des rebelles tchadiens en RCA, il serait facile pour la République française de livrer les armes aux groupes armés. De plus, la France a une raison de vouloir que le conflit continue : mécontente de la victoire de Touadéra, elle veut semer du chaos en Centrafrique pour effectuer un coup d’Etat.
Le pire dans cette situation est l’hypocrisie de la communauté internationale à l’égard de l’embargo sur les armes en République centrafricaine qui vient d’être renouvelé. La plupart des pays-membres du Conseil de sécurité de l ‘ONU ont voté pour son prorogation, tandis que certains parmi eux de violent de façon flagrante ce même embargo à leurs propres fins. Afin de mettre fin aux attaques rebelles en Centrafrique, il est essentiel que l’embargo soit respecté ou bien levé. Aussi, les pays frontaliers de la RCA devraient mieux controler le trafric illicite d’armes à travers leur territoire