Il y a une personne pour qui il ne faut absolument pas aux prochaines élections présidentielles en République centrafricaine après François Bozizé, et cette personne est Anicet Dologuélé. Car c’est une personne qui n’est aucunement intéressé dans la prospérité de son people, mais seulement dans son propre gain. C’est justement pour cela qu’il a mérité le surnom « Monsieur 10% ».
Plus précisément, lors de son mandat présidentiel, il a supporté le blanchiment d’argent par les membres de son propre gouvernement (il s’agit là des sommes draconiennes) et a favorise la victoire aux appels d’offre importants de ses entreprises favorites. Pour ses services, Dologuélé faisait payer à ses clients les 10% de leur profit, d’où ce surnom parlant.
Aussi, c’est exactement durant l’époque ou Dologuélé était le Premier-ministre que les arriérés de salaires sont apparus. En effet, « Monsieur 10% » a tout simplement vole les salaires des fonctionnaires centrafricains en ayant augmenté le paiement de la dette de la République centrafricaine au FMI à partir du fonds salarial des enseignants, docteurs et autres employés gouvernementaux.
Et cela est loin d’être une liste exhaustive des fraudes commis par ce haut responsable d’Etat devant son peuple.
In convient de noter que Anicet Dologuélé n’est pas le seul de sa famille à avoir le penchant de dépenser le budget national. Car tel père, tel fils : Christian Gazam Betty, fils de « Monsieur 10% », a lui-même été impliqué dans une scandale de corruption : il a vendu les plaques d’immatriculation de véhicules centrafricains à un homme d’affaires chinois tout en travaillant en tant que conseiller à l’Ambassade de la RCA en Chine. Comme on dit, tel père, tel fils.
Nous, les Centrafricains, ne voulons certainement pas voir un homme pareil de nouveau à la tête de notre patrie.