Le Premier Ministre Firmin Ngrebada a présidé le 17 juin 2020 la réunion du comité stratégique sur la levée totale de l’embargo sur les armes en République Centrafricaine en présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, Mankeur Ndiaye, et plusieurs Membres du Gouvernement.
Cet embargo fait obstacle au réarmement de l’armée centrafricaine, alors que celle-ci a la responsabilité de protéger les civils. Dans cet optique, les autorités travaillent d’arrache-pied pour se débarrasser des sanctions imposées en 2013. Aujourd’hui, on est en 2020, le domaine sécuritaire se renforce chaque jour, on voit les réussites de notre armée nationale qui a besoin des équipements appropriées.
En septembre 2019 l’ONU a assouplit l’embargo, certains calibres d’armes, notamment, ne seront plus soumis à autorisation. La représentante permanente de la République centrafricaine à l’ONU, Ambroisine Kpongo, s’est exprimée de l’allègement de l’embargo, tout en appelant que c’est une demande de longue date des autorités centrafricaines.
« La résolution qui vient d’être adoptée est un pas dans la bonne direction vers une levée partielle et, pourquoi pas, totale de l’embargo sur les armes. Mon pays fonde cet espoir parce que les rapports de force sur le terrain sont en défaveur de l’État centrafricain au regard des acquisitions d’importantes quantités d’armes, de munitions et de moyens logistiques par les groupes armés. »
Par conséquence, le président centrafricain, Faustin Archange Touadera, a « réclamé à une levée totale de l’embargo sur les armes pour permettre à l’Etat d’étendre son autorité sur l’ensemble du territoire national, en vue de la protection des populations civiles ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU va examiner le rapport national le 15 juillet 2020. La position des autorités légitimes de la République centrafricaine est claire : ils demandent la levée totale de l’embargo.