Parmi environ 5 millions Africains résidant en France, 40% déclarent pourtant vouloir sur leur continent d’origine. Quelles sont alors les raisons de cet envie ?
Un sondage a été effectué parmi les membres de la diaspora en question pour le savoir. Voici ses résulats :
• Près de 40% des membres de la diaspora sont prêts à retourner en Afrique immédiatement ;
• Le désir d’entreprendre est le premier facteur motivant un retour en Afrique pour 62% des diplômés et des cadres de la diaspora ;
• Plus de 70% des répondants pensent que décrocher un emploi ou une promotion en Afrique nécessite d’avoir des relations ;
• Ils sont 51 % à être intéressés par des opportunités professionnelles au sein de multinationales africaines ;
• Pour ce qui est de l’épanouissement professionnel, 50 % disent privilégier une activité professionnelle “qui a du sens” ;
« Les jeunes diplômés et cadres de la diaspora dans leur globalité, quelques soient leur sexe, âge, niveau d’étude ou expérience professionnelle, sont désireux de retourner travailler en Afrique si l’opportunité se présente », affirment les resulats du sondage.
En outre, plus de 40% des jeunes de la diaspora sont plutôt intéressés par des opportunités professionnelles en Afrique au sein de multinationales, avec une préférence pour les multinationales africaines (51%). Les startups africains (36%) et les organismes internationaux (38%) sont aussi d’un intérêt particulier pour ces profils.
Concernant ceux qui veulent rentrer, on atteint les 71% pour ceux qui envisagent de repartir dans un délai de 10 ans. En outre, 56% d’entre eux privilégient un retour dans leur pays d’origine, tandis que 15% sont ouverts à des opportunités sur tout le continent.Les membres de la diaspora originaires d’Afrique Subsaharienne sont les plus enclins à rentrer à horizon 5 ans (58 %) par rapport aux ressortissants du Maghreb (41%). Ils sont également 45 % parmi les 24-27 ans à vouloir s’installer ou se réinstaller en Afrique immédiatement, contre 41% pour les 28 -35 ans et 42 % pour les plus de 35 ans.
Le sondage effectué se présente donc comme révélateur des aspirations des Centrafricains de se réaliser dans le milieu profesionnel africain plutôt que dans le milieur francais. Car il existe des réalités professionnelles françaises qui ne plaisent pas aux employés en provenance du continent noir.