Le secrétaire d’État des États-Unis, Mike Pompeo a entamé sa tournée en Afrique samedi dernier, le 15 février. Il a déjà rendu visite au Sénégal et sa tournée continuera en Angola et en Ethiopie.
C’est la première fois depuis 19 mois qu’un haut représentant des Etats Unis arrive sur le continent africain. Ce dernier temps, l’Afrique n’était pas à l’ordre du jour de la politique américaine. Néanmoins, Mike Pompeo a rappelé que l’année 2020 serait l’Année anniversaire des relations entre le Sénégal et les Etats Unis. C’est la raison pour laquelle le chef de la diplomatie américaine a commencé sa tournée à Dakar.
Une autre raison de choisir le Sénégal comme un seul pays francophone à visiter en Afrique est « son attachement aux valeurs démocratiques et sa contribution à la stabilité de la région », selon la Pentagone.
Le programme de la visite était chargé. Un entretien avec le président Macky Sall suivi d’une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba. Les hommes politiques se sont échangés sur les perspectives économiques. De nouvelles entreprises américaines sont prêtes à opérer sur le territoire du Sénégal. On parle notamment du secteur du gaz et du pétrole. En général, Washington a salué les « énormes opportunités économiques ».
Pour vous rappeler le contexte politique, les autorités américaines ont l’intention de retirer partiellement ou totalement leurs troupes du Sahel. Malgré ce petit froid dans les relations, les États-Unis espèrent garder tous les liens économiques avec l’Afrique en restant un de ses partenaires principaux. « Nous ferons ce qu’il faut, nous ferons ce qu’il faut collectivement, j’en suis convaincu », affirme Mike Pompeo.
Sans approuver ni démentir la réduction des forces combattantes américaines en Afrique, il a assuré le Président Sénégalais de son soutien dans la lutte contre le terrorisme.