Selon le rapport de la Banque Mondiale, La République Centrafricaine a connu une croissance économique de 4,8 %.
La deuxième édition des cahiers économiques de la République Centrafricaine, publiée le 23 janvier par la Banque, a analysé l’évolution des tendances économiques dans le pays et proposé des options pour accroitre les recettes intérieures en améliorant la politique et l’administration fiscale et douanière.
L’amélioration de la situation sécuritaire a entraîné des perspectives économiques positives avec une croissance du PIB réel estimée à 4,8 % en 2019. D’après le Représentant de la Banque Mondiale en Centrafrique, Han Fraeters, « c’est un message très positif. Cela veut dire que la récupération économique est en cours et continue. On se demande pourquoi cette amélioration en 2019. Si les gens ont le temps de soupirer de développer des activités économiques logiquement, cela va avoir un effet positif sur l’économie, les gens auront pour priorités le temps de développer des activités économiques, et c’est cela la croissance de l’économie ».
Malgré cette performance, la Banque Mondiale appelle la RCA à mobiliser des recettes internes pour soutenir cette croissance. C’est ce que tient à souligner Félix Moloua, Ministre de l’Economie, du Plan et de la coopération internationale, en estimant que c’est « une tâche importante pour des années prochaines d’essayer de créer plus de recettes internes. Cela veut dire que les citoyens et des entreprises ne pourront avoir confiance que dès lors que l’Etat fournira des services de bases, des routes et au retour les citoyens, les sociétés vont payer des taxes. C’est ainsi qu’on peut parler d’un contrat entre l’Etat et les citoyens. Cela permettra à l’Etat de mobiliser ses propres ressources pour réaliser des investissements nécessaires ».