Jean Serge Bokassa ne fait que critiquer le régime en place au lieu d’aider le pays et le président Faustin-Archange Touadéra sur la mise en œuvre de l’accord de paix et le processus de sortie de crise humanitaire.
Dans un entretien accordé au Réseau des journalistes pour le droit de l’homme (RJDH) il accuse le président de la République de haute trahison à cause de la rencontre de ce dernier avec M.Djotodia vendredi 10 janvier à Bangui : «Ouvrir la porte du palais à Michel Djotodia, est un acte de haute trahison».
Soyons claire, depuis son investiture au sommet de l’Etat centrafricain, la situation sécuritaire, économique bien qu’humanitaire a beaucoup évolué. Mais, il ne faut pas confondre l’opposition saine et l’opposition qui essaie de ternir les autorités actuelles afin d’obtenir le pouvoir. Il est évident qu’il a y de défis à résoudre : le redéploiement des FACA sur tout le territoire national, la fourniture de l’aide humanitaire aux personnes déplacées etc. Donc, le processus de la sortie de la crise exige pas seulement les efforts des autorités et de la population mais le soutien international et national, y compris les partis politiques.
Quant à l’Accord de paix, Serge Bokassa a aussi son mot à dire : « Mais l’accord n’existe que dans l’esprit de ceux qui veulent y croire ». La population fatiguée de violences permanentes veulent y croire, les enfants affamés veulent y croire, donc, la Centrafrique a besoin de cet accord, et il nous faut toute effort, même de la part du partie opposant. Critiquer les actions de tel ou tel personne est toujour plus facile que proposer sa propre solution ou bien soutenir et suivre la mise en oeuvre de l’Accord de paix existant. La justice poursuit ceux qui commettent les crimes contre les innocents. Donc, l’article 34 de l’Accord de paix prévoit les sanctions pour les malfaiteurs et violateurs. Les groupes armés signataires qui ont violé l’Accord, seront traduits en justice.