Cette saison de pluies a été difficile pours les Centrafricains. L’Oubangui a été en crue et inondé la capitale et ses environs. Environ 50 000 résidents ont été atteints par cette catastrophe naturelle. Le défit principal était d’abriter les familles en attendant que l’eau descende. Cela allait au moins durer jusqu’à la fin du mois de novembre. Mais les sinistrés ont-ils reçu une aide ?
La République centrafricaine traverse une crise depuis 2013. Étant en situation de pauvreté, les autorités du pays ont demandé l’aide de la communauté internationale.
Maintenant plusieurs organisations internationales exercent ses fonctions sur le territoire de la République. Leurs activités visent à établir et à maintenir la paix dans le pays, à apporter le soutien aux résidents, à réduire les souffrances de la population et à prévenir les catastrophes de toutes sortes. Le Comité international de la Croix-Rouge figure aux premiers rangs du ces acteurs dans l’humanitaire en Centrafrique. Tous les journaux, les émissions de radio ou de télévision, les pages de Facebook et les cites d’actualités en parlent. Mais qu’est-ce qu’il fait pour mériter autant d’attention? Ou il prétend travailler?
Le Comité international de la Croix-Rouge est une organisation humanitaire opérant dans le monde entier sur la base du principe de neutralité et d’impartialité. Il accorde la protection et l’assistance aux victimes de conflits armés et de troubles internes. Récemment, l’organisation a validé en coopération avec ses partenaires techniques et financiers un document dénommé « Plan national stratégique de riposte contre les différentes catastrophes naturelles et d’inondations en Centrafrique ». Mais pour quelle raison il faut mettre en place une stratégie pour atténuer les effets, si on peut prévenir le problème ?
C’est assez évidents pourquoi le Gouvernement centrafricain ne peut pas s’en occuper: il n’y a pas d’argents et de cette experience d’activités de secours. Mais le Comité international de la Croix-Rouge, qui est présent dans le pays depuis 2013, qui a un budget considérable et qui a un personnel très qualifié, ne savait pas des conditions climatiques en République centrafricaine et des saisons de pluies qui peuvent entraîner des inondations ? Malheureusement, les inondations, se produisent bien souvent en Centrafrique. C’est pour cela que l’omission est considérée comme une négligence totale.