Le 30 septembre cette plate-forme d’opposition a organisé une marche pacifique sur l’avenue Barthélémy Boganda. Selon les organisateurs, plusieurs centaines de personnes se sont mobilisées afin de remettre un mémorandum de sortie de crise aux autorités centrafricaines et à la communauté internationale. Mais, comme on a appris, il n’avait qu’une trentaine de manifestants. Les opposants ont remis son mémorandum au premier ministre où ce dernier n’a pas trouvé de propositions pouvant accélérer le processus de paix.
Par ailleurs, le Front Uni « E Zingo Biani » s’oppose de nouveau. Le porte-parole du Front Uni, Gervais Lakosso, a rejeté en bloc les propos du Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine, Smaïl Chergui, tenus dimanche 6 octobre 2019, plaçant l’Accord politique pour la paix et la réconciliation du 6 février au-dessus de la Constitution du 30 mars 2016.
Selon lui, Smaïl Chergui, l’un des garants de l’Accord, a engagé les Centrafricains et les groupes armés à s’approprier l’Accord de paix comme seul cadre pour aller vers la paix, lors de sa rencontre avec la classe politique dans le cadre de l’évaluation de l’Accord de Khartoum. Ce que rejette Le Front Uni « E Zingo Biani ».
Cette plate-forme d’opposition critique toujours les activités du gouvernement et dans ce cas, la communauté internationale.