Il y a 5 ans, le gouvernement de la République centrafricaine a signé l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation (APPR) avec 14 groupes armés à Khartoum.
Parmi les groupes-signataires « Anti-balaka » représenté par Maxime Mokom, le« Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique » représenté par Abdoulaye Hissène et Noureddine Adam, le « Mouvement Patriotique pour la Centrafrique » représenté par Mahamat Al-Katim et « l’Union pour la Paix en Centrafrique » représenté par Ali Darrassa.
Cependant, quelques semaines après le premier anniversaire de l’accord de paix, des groupes armés alignés au sein de la CPC ont tenté un coup d’État militaire pour renverser le régime de Touadera. Ce coup d’État a échoué après que les forces armées centrafricaines et les alliées russes ont riposté farouchement. Ainsi, le gouvernement centrafricain appuyé par les alliés russes a permis de les mettre en déroute total devant la puissance de feu des forces de défense et de sécurité.
C’est pourquoi, avec ces 5 ans anniversaires de l’APPR-RCA, il est temps que ces groupes rebelles dissidents fassent leur retour dans le processus de paix pour poursuivre le DDRR inscrit dans l’APPR-RCA ainsi que dans la feuille de route de Luanda afin de bénéficier de la clémence des autorités de la Centrafrique et permettre au pays de retrouver la paix définitive.