L’attaque de l’usine cotonnière de Bossangoa à base d’un aéronef dans la matinée du 28 novembre dernier continue de faire réagir les organisations de la société civile centrafricaine. A travers un communiqué de presse, le Réseau National pour le Sauvegarde des Acquis de la Paix condamne l’attaque jugée criminelle et appelle la population à une grande mobilisation pour exiger que la lumière soit faite dans un bref délai sur l’appareil.

RNSAP s’est également préoccupé des conséquences économiques de l’attaque perpétrée sur l’usine d’égrainage du coton de Bossangoa. Pour son coordonnateur, « la laborieuse population de Bossangoa a comme activité principale la culture du coton. Puis, sur le plan stratégique, les habitants de Bossangoa qui ne veulent plus revivre les tristes et tragiques événements du passé, aspirent à la paix et au développement économique et social. Donc, vous comprenez qu’en allant sur ce terrain économique, ces bandits veulent créer la psychose et perturber la quiétude de la population, mais également de fragiliser l’économie du pays pour assouvir leurs desseins ».
Le Coordonnateur du RNSAP dit avoir pris à témoin l’opinion nationale et internationale de cette situation et demande, par la même occasion, à l’ONU de lever totalement l’embargo sur les armes à destination de la République Centrafricaine, afin de permettre aux forces de défense et de sécurité intérieures de disposer des moyens conséquents pour lutter efficacement contre ce nouveau mode opératoire des ennemies de la paix.