La République centrafricaine connaît, depuis quelques jours, une augmentation excessive de la diffusion de la désinformation au niveau des médias sociaux et de certaines chaînes de télévision, et cette campagne mensongère est intervenue malgré les mécanismes mis en place par les associations et les plateformes pour lutter contre ce fléau indésirable dans le pays.
En vue de lutter contre les propos haineux qui minent le milieu politique ces derniers temps en République centrafricaine, la Plateforme des Acteurs Politiques pour la Lutte contre les discours de Haine (PAPLDH), sensibilise les représentants et membres des partis et associations politiques sur la lutte contre ce fléau. La rencontre a eu lieu, le mardi 15 novembre dans la salle de conférence du centre Jean XXlll à Bangui.
La Plateforme des Acteurs Politiques de Lutte contre les Discours de Haine regroupe plus d’une vingtaine de partis politiques et d’associations, qui se sont engagés dans cette dynamique afin de sensibiliser le milieu précité à la lutte contre les discours de haine.
Selon Elsie Kokassa, coordonnatrice de PAPLDH, les acteurs politiques sont un vecteur de communication, d’où l’importance de les réunir : « Les acteurs politiques sommes un vecteur de communication et sont les principaux acteurs de tout ce qui se passe dans la société, car les gens s’identifient à ce qu’ils disent. A cet effet, lorsqu’on est un parti politique, on doit être modéré dans le langage et la communication. Et cette plateforme est constituée de plus de 20 partis politiques officiellement reconnus, afin qu’ensemble, nous puissions parler en une seule voix de la question principale qui est celle de lutte contre les discours de haine, surtout dans le milieu politique. Et nous attendons qu’après cette rencontre, tous les acteurs présents puissent à leur tour, relayer les questions importantes relatives à la lutte contre les messages de haine dans leurs organisations respectives », a-t-elle signifié.