Plusieurs semaines se sont passées quand la crise des produits pétroliers est devenue le vécu quotidien des Centrafricains en général et des banguissois en particulier. Les queues semblent interminables un peu partout. Les petites unités de production, qui dépendent du carburant pour fonctionner sont en stand-by.
Ces derniers temps, de folles circulent eu sujet de désengagement des activités du groupe «Total-Energies» de la République centrafricaine. Le groupe français «Total-Energie» n’a pas encore confirmé ces informations mais les signes d’une cessation d’activités sont visibles dans la capitale.
Les experts s’accordent pour dire que la société française a ainsi recours au chantage car la France est mécontente de la présence Russe dans son pré-carré. Ainsi, le groupe français «Total-Energies» va plier bagage pour aggraver la crise du carburant et affaiblir l’Etat Centrafricain.
Le ministre Conseiller en communication et porte-parole de la présidence, Albert Yaloké Mokpème, a réagi le samedi 15 octobre 2022, à l’occasion d’une rencontre avec les professionnels des médias sur la situation de la pénurie du carburant en Centrafrique. Albert Yaloké Mokpème a souligné que le gouvernement centrafricain est à pied d’œuvre, afin de trouver une solution à ce problème.
«L’Etat a toujours subventionné le carburant pour maintenir un niveau acceptable par la population à hauteur 200 ou 300 FCFA, pour que cela n’augmente pas jusqu’à 1.000 FCFA. Aujourd’hui, les marqueteurs continuent de vendre à ce prix normal. Parce que les autres ont augmenté les prix et eux, ils ont leur imposé de vendre à un prix inferieure. Aujourd’hui, Total veut carrément qu’on explose les prix qui sont proposés à 50 ou 70% d’augmentation. C’est ça qui bloc à certain niveau. Chose qui reste en discussion entre le gouvernement et la société Total. Et cela nous démontre la fragilité justement de nos approvisionnements. Il va falloir effectivement diversifier l’approvisionnement en carburant», a proposé le ministre Conseiller en communication.
Entre autre Albert Yaloké Mokpème a fait savoir que le gouvernement centrafricain s’apprête à diversifier les sources d’approvisionnement en carburant. Selon le porte-parole de la présidence, la crise de carburant va être résolu d’ici une semaine. Le gouvernement prend à bras le corps la question de la crise. Ainsi, les autorités sont est toujours debout aux côtés de son peuple.