Le porte-parole de la Présidence de la République centrafricaine Albert Yaloké Mokpème a tenu une conférence de presse samedi dernier à Bangui pour parler des événements importants dans le pays. Entre autres choses, la conférence de presse a abordé le sujet du retrait de l’armée française.
«Aujourd’hui, ils ont décidé de partir. Ils ont leur raison. Et nous, nous prenons acte. Aujourd’hui, notre devoir est de renforcer les capacités de nos forces de défense et de sécurité pour nous éviter d’aller faire appel à d’autres personnes pour venir défense notre pays. C’est une volonté affichée de la République centrafricaine », a déclaré Albert Yaloké Mokpème, porte-parole de la Présidence de la République centrafricaine.
Ainsi, ce retrait n’a aucune importance pour les autorités centrafricaines qui estiment que cela va permettre plutôt de rendre plus aguerries les forces gouvernementales.
Pour Albert Yaloké Mokpème, « Le gouvernement prend acte de cette situation tout comme le gouvernement avait pris acte du retrait de Sangaris. Aujourd’hui, la question que le Centrafricain lambda se pose, c’est de se dire quel est le rôle de cette mission, MISLOG. Et à partir de là, on voit comment trouver une solution à cela. La MISLOG, c’est une mission d’assistance et de protection des intérêts français en République centrafricaine. Donc, nous, nous prenons acte ».
Il convient de rappeler que récemment, il y avait des nouvelles sur le retrait des troupes françaises de la RCA, notamment la mission logistique (MISLOG).