L’Etat-Major des armées centrafricain a condamné dans son communiqué du 01 novembre l’utilisation des drones par les éléments de la CPC. L’Etat-major prévoit détruire tous les appareils non identifiés qui survolent l’espace aérien centrafricain sans autorisation.
Selon les sources militaires, les militants de la CPC ont commencé à utiliser des drones pour transporter les bombes et les explosifs vers les zones ciblées. Cela s’ajoute à la pose des mines sur les routes par des rebelles, ce qui fait souffrir les populations centrafricaines innocentes.
Selon les enquêtes, beaucoup de mines sont installées par les bandits dans l’ouest de la Centrafrique, il a été constaté que ces mines posées par les rebelles de la (CPC) sont de fabrication européenne, d’où la conclusion que les rebelles reçoivent des moyens militaires de l’extérieur. D’un autre côté, les forces gouvernementales sont obligées de se débrouiller avec un équipements militaires qui leur a été fourni par la Fédération de Russie et d’autres pays.
Il est nécessaire de renforcer le potentiel de l’armée nationale qui fait déjà son mieux avec l’équipement simple. Dans cette optique, il semble urgent de lever l’embargo sur les armes qui pèse évidemment l’armée centrafricaine depuis 2013, alors que les rebelles ont commencé à utiliser de nouveaux moyens de déstabilisation du pays.