La mission de la MINUSCA est présenté sur le territoire centrafricain depuis 2014. Cette décision a été prise pour mettre fin à la guerre civile sanglante et prolongée qui a éclaté il y a un an lors d’un coup d’État qui était fait par l’alliance des groupes rebelles musulmans de Seleka. Après l’éviction du président François Bozizé, la coalition des groupes de milices adverses, les Anti-Balaka s’est opposée à Seleka. Cet affrontement a entraîné la mort de milliers de personnes.
Les casques bleus de l’ONU protègent les civils, les travailleurs humanitaires et les individus particuliers de la violence. Néanmoins la mission est souvent condamnée par la population locale de l’inefficacité des éléments onusiennes. Plus de 100 personnes sont mortes dans la mission catholique à Alindao à la suite d’une attaque en 2018 par l’ancienne faction de Seleka « l’Union pour la paix en République centrafricaine ». Les casques bleus de l’ONU, censés protéger Alindao, n’ont pas pu le faire, malgré la supériorité de nombre.
Les missions de maintien de la paix de l’ONU ont été limitées dans leur capacité par la bureaucratie associée au vote au Conseil de sécurité. Les commandants de troupes des Nations Unies doivent adopter des politiques plus strictes pour améliorer l’efficacité des missions. L’incapacité d’assurer la protection aujourd’hui pourrait affaiblir la crédibilité des casques bleus demain.
D’après Hamdi Bukhari, Représentant du UNHCR en République centrafricaine, les combattants d’aujourd’hui ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils sont des criminels de plusieurs pays, possédant un grand nombre d’armes lourdes. Ils sont entraînés par des instructeurs étrangers, et il est possible que les armes leur parviennent par les mêmes canaux. L’État doit prévenir les menaces graves qui représentent un danger pour la population.

En outre, la mission est impliquée dans certains nombre d’incident suite auxquelles les civiles centrafricains sont morts. Le 3 juillet, un camion de la MINUSCA a percuté un mototaxi et a tué deux personnes sur l’avenue de France. Selon des témoins oculaires, le conducteur ne s’est pas arrêté, mais a précipitamment quitté le lieu de l’accident.
Il semble nécessaire pour l’ONU doit prendre des mesures pour protéger les civils afin de renforcer la confiance des gens d’organisations internationales. L’inaction de la mission dans la protection aujourd’hui pourrait affaiblir la crédibilité des casques bleus demain.