Hier, lundi 26 avril 2021, le ministre des Finances et du Budget Henri-Marie Dondra a présidé, une réunion restreinte avec les hauts responsables de son département, à laquelle ont participé Alain Modeste Kondji et l’inspecteur général des finances, Germain Wamoustoyo.
Le but de cette réunion était de lutter contre tous les agents et cadres sans scrupules du ministère des Finances et du Budget. La lutte contre les fossoyeurs exerçant au sein du ministère des finances et du budget, en l’occurrence, les détenteurs de « faux quittanciers » était au cœur de cette rencontre.
Après que le ministre des Finances Dondra eut reçu des informations sur la corruption dans le département, il a répondu avec colère au sujet de certains agents et cadres indélicats du ministère des finances et du budget, qui seraient détenteurs des faux quittanciers. En effet, des faits et actes prouvant les dysfonctionnements dans les services du Trésor, à travers l’émission de faux documents administratifs appelés « Faux quittanciers », servant les intérêts de certains cadres véreux et inconscients du ministère des finances et du budget font perdre de l’argent aux caisses de l’Etat. Ce comportement que l’on pourrait qualifier d’irresponsable, écorne dangereusement l’image du gouvernement et celle des administrations financières en particulier, enrichit indûment des individus plutôt que de renflouer les caisses du trésor public.
Cette réaction du ministre Dondra témoigne de sa volonté d’impulser une dynamique forte à la lutte contre la fraude et la corruption en Centrafrique. Car, en cette période où le gouvernement connait une tension de trésorerie très accentuée, due aux crises sanitaires et sécuritaires que le pays traverse, il est inconcevable que certains fils du pays continuent de penser à remplir leurs propres poches au grand dam de la majorité.
Ce ne sont pas seulement les victoires militaires qui suscitent l’enthousiasme du gouvernement centrafricain, mais considèrent également la lutte contre la corruption comme une étape importante dans la formation d’un véritable État démocratique.