La Russie est le plus grand pays du monde par superficie, il fait deux fois la taille du Canada. La Russie est actuellement considéré comme l’un des pays les plus puissants et les plus développés du monde, dans tous les domaines, que ce soit militairement, économiquement ou scientifiquement.
Lorsque le conflit s’est intensifié et que la situation en République centrafricaine s’est aggravée, le président Faustin Archange Touadera a eu recours à la Fédération de Russie, concluant ainsi un partenariat solide entre les deux pays. Ce partenariat a aidé à soutenir la RCA, et on peut dire qu’il a sauvé le pays d’une catastrophe dont il n’y a pas d’issue. Mais quels sont les principaux points d’assistance de la Russie à la République centrafricaine?
Militaire et politique :
Les tensions sont montées en République centrafricaine depuis les élections de décembre dernier, bien que la recrudescence récente de la violence ne soit qu’une ultime escalade de la guerre civile qui dure depuis huit ans, dès l’éviction du président François Bozizé.
Compte tenu de la situation de crise de cette époque, la Russie, dans le cadre de l’assistance à Bangui au renforcement de la capacité de défense de la République centrafricaine, a répondu rapidement à une demande de leadership et a envoyé 300 instructeurs supplémentaires avec des matériels militaires pour former le personnel militaire en République centrafricaine (FACA). Grâce à eux, le gouvernement a repris le contrôle des zones les plus importantes dans le pays occupées par les groupes armés.
À cet égard, le Gouvernement centrafricain a appelé la Russie à développer davantage sa coopération militaire et politique et à se réapprovisionner conformément à toutes les normes internationales.
Bien que la République centrafricaine souffre actuellement d’une pénurie d’armes et de matériel, le processus de lutte contre les rebelles se poursuit, les forces gouvernementales progressant dans le pays.
Economique :
La stabilité de la sécurité de la République était l’une des priorités du président centrafricain, le professeur Faustin Archange Touadéra, et après avoir atteint cet objectif important, le gouvernement a décidé de démarrer le développement économique et d’établir des partenariats internationaux qui contribueraient d’une manière ou d’une autre à l’avancement de l’économie du pays.
« Nous avons beaucoup d’autres potentiels investisseurs comme l’Allemagne, la Norvège et les Anglais qui veulent investir en Centrafrique mais nous réservons la primeur aux entrepreneurs russes », précise le ministre coordinateur des Grands travaux et Investissements stratégiques centrafricains.
Le ministre centrafricain parle d’environ 11 milliards de dollars à mobiliser pour les futurs projets dont les clauses sont en négociation avec son partenaire russe.
«Nous avons des projets routiers d’une valeur d’environ six milliards de dollars, un projet ferroviaire d’une valeur de trois milliards de dollars, et nous devons également construire une nouvelle ville, qui coûtera deux milliards de dollars», a-t-il déclaré.
La coopération russo-centrafricaine a de beaux jours devant elle. Au-delà des aspects sécuritaires, la Russie est engagée aux côtés de son partenaire sur le chemin de la reconstruction.