Lancé en décembre 2018 par le Président de la République, Faustin Archange Touadéra, le projet DDRR prévoit le désarmement massif des ex-combattants des groups armes et leur intégration dans la société.
Les opérations du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) gagnent progressivement les villes du centre du pays Le gouvernement a déployé une mission le mercredi 26 août 2020 à Bria dans la Haute-Kotto afin de discuter avec les groupes armés en vue du lancement des opérations du DDR dans la région.
Lors de la visite de 3 jour, les représentants de l’autorité de l’Etat, notamment le ministre en charge du développement de l’Energie et des ressources hydrauliques, Gontran Djono Ahaba, se sont entretenus avec les groupes armes. Parmi les six groupes actifs, trois, MPC, MLJC et RPRC ont officiellement remis la liste de leurs combattants au gouvernement en vue de ces opérations. Cependant les 3 autres, UPC, FPRC et Anti-Balaka, sont encore réticents vis-à-vis de cette démarche.
D’après Adayo Absakine, représentant du MPC, les représentants des groupes armes sont venu remettre la liste des éléments, prêts pour les Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS). C’est une liste de 40 personnes. Le but est de rester dans le cadre de l’accord de paix du 06 février afin que la paix règne dans la Haute-Kotto et dans notre pays en général.
En plus, il existe le risque au niveau de la frontière soudanaise, il n’y a pas de garantie sécuritaire. Le conflit entre les ressortissants de Bamingui et de la Haute-Kotto doit être résolu ; pour que les habitants de Ndélé viennent ici et ceux d’ici se rendent à Ndélé et Birao sans être inquiétés.
Cette mission gouvernementale s’est entretenu avec les six (6) responsables locaux de l’UPC, FPRC, MLJC, MPC, RPRC et Antibalaka. Elle intervient après la fin de la première phase de l’opération de désarmement et démobilisation des ex-combattants du FPRC, achevée le 09 juillet 2020 à Ndélé dans le Bamingui Bangoran.