La préparation aux élections présidentielles et législatives de fin d’année aboutit à de nouveaux projets des lois pour reformer la structure politique et économique du pays. L’Assemblée Nationale prévoit des lois relatives à l’opposition et aux partis politiques.
Le 25 février, lors d’une rencontre extraordinaire, l’Assemblée a adopté un projet de loi dans le domaine des partis politiques. L’ordonnance de l’année 2005 qui régissait jusqu`à présent la vie politique du pays a été jugée non pertinente actuellement à cause de son caractère non-exhaustif. Les membres de l’Assemblée ont révisé le texte et ont proposé de nouvelles clauses.
Parmi les principaux changements le Ministre de l’Administration du territoire, Augustin Yangana-Yahote cite la limitation du nombre des partis politiques existantes. Dorénavant, seulement les partis qui ont recueilli au moins 5% des voix aux législatives ou aux municipales peuvent avoir un statut officiel. Selon le Ministre Yangana-Yahote, « hier il y avait un certain laisser-aller mais aujourd’hui, je pense qu’il y a des cadres qui ont été établis pour que les partis politiques puissent se mouvoir, s’affirmer et prouver qu’ils sont des partis politiques responsables ».
Dans les autres clauses, il s’agit de l’introduction d’un statut du chef de l’opposition et du contrôle renforcé de la comptabilité des partis. « Nous voulons qu’il y ait un assainissement du paysage politique dans notre pays. Un assainissement avec une structure, un ordonnancement juridique qui est ce texte de loi que nous venons d’adopter, qui va contribuer à ce qu’il y ait une réalité dans la stabilité du cadre institutionnel et qui n’empêchera pas la majorité comme l’opposition de porter leur point de vue », souligne Steve Koba, président du groupe parlementaire « Cœurs unis ».