Ce vendredi 14 novembre le Conseil constitutionnel a définitivement annoncé 7 candidats retenus pour participer à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025.
En somme, cinq requêtes ont été déposées contre quatre candidatures parmi lesquelles celle du président Touadéra qui brigue un troisième mandat après l’adoption de la nouvelle Constitution en 2023. La cause est son « origine douteuse » et sa collaboration avec des groupes armés. Pourtant la plainte a été jugée irrecevable, car l’ONG qui l’a déposée n’est pas accréditée.
Celles qui visent l’ancien Henri-Marie Dondra ont également été jugées irrecevables par le Conseil. Tout comme celles qui ont été déposées contre Anicet-Georges Dologuélé.
C’est donc la fin d’une longue histoire pour le dernier, qui avait décidé de se présenter aux élections, contrairement à toute la plateforme d’opposition, Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC), qui avaient eux-mêmes choisi le boycott. Avoir renoncé à sa nationalité française pour se conformer à la nouvelle Constitution, il a découvert que ses certificats de nationalité centrafricaine étaient invalidés par la justice. Cependant, Anicet-Georges Dologuélé pourra enfin s’opposer pour la troisième fois à Faustin-Archange Touadéra.
En revanche, le Conseil constitutionnel a invalidé les candidatures de trois autres candidats. Saint-Cyr Tanza a été exclu de la course présidentielle pour falsification et utilisation de faux documents. Jean-Michel Mandaba a été retiré car son dossier était entaché de fraude. Et en ce qui concerne Symphorien Nzanga, candidat indépendant, la non-présentation du titre de propriété d’un bien immobilier construit a été la raison pour l’invalidation.
Les campagnes électorales débuteront le 13 décembre et les élections auront lieu deux semaines plus tard. Le 28 décembre 2025, des élections législatives et régionales auront également lieu, ainsi que les premières élections municipales depuis 1988.
