Afin de procéder à l’évaluation du projet Chinko, une équipe des parlementaires centrafricains est arrivée samedi 15 février, dans la sous-préfecture de Bakouma.
Une mission parlementaire composée de quatre députés est arrivée ce samedi 15 février, dans la Sous-préfecture de Bakouma au sud-Est du pays, pour enquêter sur les activités du projet Chinko des aires protégées.
Le projet Chinko est un programme crée auprès du gouvernement en 2014 en vue de protéger la faune de Bakouma. Mais ces derniers temps, des rumeurs font état de ce que les responsables du projet ne respectent pas les clauses qui régissent le fonctionnement de cette structure dans le parc de Bakouma. C’est dans ce contexte que le parlement a envoyé équipe de quatre députés dans la région pour s’enquérir des informations y relatives.
L’équipe composée de quatre députés s’est entretenue avec les autorités locales, dont le maire de la ville de Bakouma, Sylvain Ngoalima, qui a réagi en soulignant que « la municipalité a demandé la vérification du cahier de charge de ce projet Chinko, dans l’objectif de s’imprégner du contenu, l’application des textes et les limites assignées pour ce projet. Cette vérification du cahier de charge permet de savoir à quel niveau se situe le problème », a expliqué le Président de la Délégation Spéciale de la ville de Bakouma.
« Les chasseurs et les pécheurs sont souvent traqués par les responsables du projet sans aucune procédure judiciaire. La population est ignorante de la limite des aires protégées, alors qu’il est préférable de communiquer avec la population afin d’éviter les litiges », a remarqué le maire de Bakouma.
En 2016 et 2017, le projet Chinko a réalisé certaines activités dans la Sous-préfecture de Bakouma, la dotation du centre hospitalier en kits médicaux, la lutte contre le chômage des jeunes, la réhabilitation des maisons détruites pendant la crise. Le projet a soutenu l’éducation dans la région en soutenant les enseignants financièrement. Cette mission parlementaire d’évaluation va s’étendre sur Bangassou 2 et sur le site du projet Chinko.