Encore récemment, l’économie centrafricaine était en forte regression. En effet, en 2013, la croissance économique de la RCA était de -37%. Actuellement, par contre, ce chiffre est passé à 4,5%. Il est indéniable que ce changement positif est lié à la gestion effective de l’économie nationale effectuée par le ministre Henri-Marie Dondra, dont la mobilisation accrue des recettes publiques.
Dès sa nomination à la tête du ministère de finances et du budget, M. Henri-Marie Dondra s’est attelé à traduire dans les faits la feuille de route que la plus haute autorité lui a confiée, notamment la vision du chef de l’Etat Faustin-Archange Touadera. Il s’est fixé comme objectif à moyen terme d’améliorer progressivement des indicateurs de l’endettement, la mobilisation accrue des recettes intérieures, la maîtrise des dépenses publiques par la sécurisation et la gestion efficace et efficiente de la trésorerie. Ainsi, fruits des réformes vigoureuses mises en œuvre dans le cadre du programme économique et financier du gouvernement, la situation budgétaire de la République centrafricaine est redevenue favorable.
A titre indicatif, la croissance économique de la RCA est restée supérieure à la performance moyenne des pays frères de la CEMAC et a atteint 4,5% en 2019. Les efforts des autorités pour renforcer la collecte des recettes intérieures ont donné des résultats positifs. Ces recettes représentent 8,7% du PIB en 2019 en dépit des perturbations d’ordre sécuritaire enregistrées
Le succès enregistré dans la mise en œuvre du premier programme économique et financier du gouvernement a ouvert la porte à l’approbation par le conseil d’administration d’un second programme. Ce nouveau programme sera ancré sur la stratégie de développement des autorités centrafricaines visant à favoriser une croissance forte et inclusive et la réduction de la pauvreté par des investissements dans les infrastructures et les secteurs sociaux ainsi qu’à stimuler la création d’emplois, notamment pour les jeunes.