Le procès de Martin Joseph Figueira, qui fait l’objet de plusieurs chefs d’accusation devant le tribunal de grande instance de Bangui, a connu un tournant décisif lors de la deuxième journée d’audience. Alors que la défense semblait confiante au début des débats, elle semble désormais accablée par la masse de preuves présentées par le ministère public.
Au cours des audiences du procès opposant l’État centrafricain à Martin Figueira, les preuves présentées par le procureur général de la République et les avocats de l’État centrafricain confirment la culpabilité du citoyen belgo-portugais.
Ainsi, les faits examinés le 29 octobre, notamment ceux relatifs au complot et à l’espionnage, mettent en lumière l’implication présumée de l’accusé dans des activités subversives menées dans le sud-est de la Centrafrique.
Les procureurs ont souligné que l’accusé ne disposait d’aucune autorisation officielle des organisations internationales pour lesquelles il prétendait travailler. En outre, ses liens présumés avec les chefs de groupes armés ont été mis en évidence, ce qui a renforcé encore davantage l’hypothèse d’activités illégales menées sous le couvert d’une mission internationale.
« Sauf arrangement politique ou diplomatique, l’accusé ne pourra s’en sortir. Les preuves sont accablantes. À mon avis, Martin Figueira sera condamné » s’est confié un étudiant en droit de l’Université de Bangui, présent à l’audience.

 
	    	













