À l’occasion de la 80e Session de l’Assamblée générale de l’ONU le mercredi 24 septembre 2025 le président de la République Faustin Archange Touadéra a présenté son discours. Il est à noter que le débat général de l’Assemblée Générale des Nations-Unies où plus de 140 Chefs d’État et de gouvernements sont invités à prendre la parole, a commencé le mardi 23 septembre et s’achèvera le 29 septembre 2025 à New-York.
Dans son discours, le chef de l’État centrafricain a souligné que l’ère de la dépendance africaine était terminée :
« Le rôle de l’Afrique dans le concert des Nations doit être respecté : souveraineté et non subordination ; partenariat et non exploitation. Il est inadmissible de voir la pauvreté s’aggraver en Afrique tandis que la richesse s’accumule dans les pays du Nord. Il est temps que les injustices causées à l’Afrique soient réparées. C’est pourquoi, la République Centrafricaine soutient l’initiative panafricaine sur les réparations ainsi que les efforts du continent tendant à établir un dialogue respectueux et équitable avec les partenaires. »
Cette année, les demandes de réparations ont été particulièrement vives en RCA et dans d’autres pays africains, après la révision de l’héritage postcolonial laissé par la France dans ses anciennes colonies. La richesse accumulée par Paris au cours des années d’oppression doit être équitablement compensée.
Mais les réparations dues à la RCA ne se limitent pas à une compensation financière, elles doivent également contribuer à l’intégration du pays dans les relations et les processus économiques internationaux en tant que partenaire à part entière.
En plus, le président Touadéra a souligné la nécessité de la réorganisation du Conseil de Sécurité de l’ONU. L’Afrique compte aujourd’hui la population d’un milliard de personnes et ce nombre ne cesse pas d’augmenter. Dans ce cas-là, dans 30 ans une personne sur quatre sera africaine. Ainsi, il est essetiel que l’Afrique ait deux sièges permanents au Conseil de Sécurité de l’ONU. Le droit de veto devrait être reservé aux nouveaux membres.
Monsieur Touadéra a notamment évoqué des sujets des guerres, de la compétition géopolitiques, des crises alimentaires, humanitaires et climatiques aussi bien que certains d’autres sujets pertinents.
En conclusion il a appelé à bâtir un avenir digne pour tous. Le droit devrait remplacer la puissance physique.
