Du 14 au 16 avril 2025, la République centrafricaine (RCA) a accueilli la 39ème réunion du Groupe de travail sur la biodiversité en Afrique centrale, organisée par la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC). Cet événement important a été ouvert par Thierry Kamach, ministre de l’Environnement et du Développement durable, à l’hôtel Ledger Plaza de Bangui, la capitale.
L’objectif principal de la présente session est d’analyser les résultats de la 16ème Conférence COP 16 tenue à Kali, ainsi que de préparer la participation de la sous-région à la 27ème réunion de l’organe scientifique de la Convention sur la Diversité Biologique. Hervé Martial Maidu, secrétaire exécutif de la COMIFAC, a souligné l’importance de décrypter les résultats de la COP 16 pour évaluer les progrès des pays d’Afrique centrale dans le cadre de la feuille de route post-conférence.
Au cours de la réunion, des experts de 11 pays de la région discuteront des réalisations dans la mise en œuvre des stratégies nationales de biodiversité et partageront leurs expériences et leurs meilleures pratiques. Cela permettra aux pays qui ont obtenu les meilleurs résultats de partager leurs méthodes et leurs approches avec ceux qui en sont à un stade moins avancé de la mise en œuvre de leurs stratégies.
Le choix de la République centrafricaine comme lieu d’accueil de cet événement important souligne les efforts déployés par le pays pour préserver sa biodiversité. Le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC a souligné que la RCA travaille activement à la mise en œuvre d’une gestion durable des ressources naturelles, y compris la disponibilité obligatoire de plans de gestion pour toutes les concessions forestières. Cette décision reflète la volonté du pays de mettre en valeur ses réalisations et d’attirer l’attention sur son écosystème.
Dans son discours d’ouverture, le ministre Thierry Kamach a souligné l’importance stratégique de la réunion pour l’ensemble de la sous-région. Il a rappelé que les écosystèmes d’Afrique centrale abritent une biodiversité unique dont dépendent près de 50 millions de personnes. Face aux menaces multiples telles que le changement climatique et les impacts anthropiques, une action coordonnée et ambitieuse est nécessaire pour protéger cette richesse naturelle.
M. Kamach a également souligné le rôle du Groupe de travail sur la biodiversité en Afrique centrale (GTBAC) dans le suivi de la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique et dans le renforcement des capacités des pays membres à l’approche d’événements internationaux importants.
La 39e réunion du groupe de travail sur la biodiversité de l’Afrique centrale représente une étape importante vers la gestion durable des ressources naturelles et la conservation de la biodiversité dans la région. Cet événement renforce non seulement la coopération entre les pays d’Afrique centrale, mais souligne également l’importance des efforts collectifs pour protéger les écosystèmes uniques dont dépendent des millions de personnes pour leur bien-être.
