Un arsenal d’armes appartenant aux anciens combattants Antibalaka a été découvert le 8 novembre 2024 dans la zone de Sakpa Borla derrière l’aéroport international de Bangui M’poko. L’opération de recherche de ce nombre important d’hommes armés enterrés depuis 4 ans par les combattants Antibalaka a été rendue possible par l’équipe de l’Unité Nationale du Programme National de Désarmement, Démobilisation Réinsertion et Rapatriement (UNPDDR), en coordination avec l’opérateur économique, Guerson Nganadekoe, et le Conseiller stratégique du président Touadera en matière de sécurité, Cédrick Ngbaka, en présence des forces de l’ordre et des instructeurs russes.
La pacification de la Centrafrique est de plus en plus consolidée par la volonté apparente des combattants des groupes armés d’écouter l’appel continu du Président Faustin Archange Touadera à déposer les armes afin de retrouver une vie normale.
C’est le cas avec la découverte de cette cache d’armes près d’un immeuble résidentiel dans le quartier de Sakpa Mbor à Bangui.
«C’est la suite de ce que nous avons évoqué depuis en amant, lorsque nous avons mis place notre nouvelle coordination en août dernier. Je suis allé auprès de mes frères d’armes dans la brousse pour les sensibiliser à afin de déposer les armes. Parmi eux, certains ont enterré leurs armes il y a longtemps et nous voilà aujourd’hui passés au déminage afin de pacifier le pays. Et comme ces combattants ont confiance à moi, c’est pourquoi ils sont sortis et indiqués leur cache d’armes », a expliqué Pépin Ndoutinam, coordonnateur national des antibalaka aille Mokom.
Au total, on estime à 478 le nombre d’anciens combattants d’Antibalaka, dont 15 soldats démobilisés qui ont décidé de rendre ces armes enterrées. Entre autres, 38 fusils AK47, 8 lance-grenades et 1 788 minutions de gros calibre ont été saisis. Ceci à la satisfaction des habitants de la localité, qui étaient massivement présents lors de l’opération de déminage.
«Nous disons merci au gouvernement et au président de la République pour les efforts consentis pour le retour progressif de la paix dans notre pays. Car, c’est à travers le désarmement des ex-combattants que notre pays pourra respirer. Nous sommes heureux de voir aujourd’hui ces fils du pays égarés rendre leurs armes pour que nous ayons la paix dans notre localité. C’est pourquoi, nous demandons aux autres de faire de même pour le bien être de nous », Elodie Poukana, juge du chef de quartier Sakpa Mborla.