Le programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des ex-combattants dans la préfecture de Ouaka progresse bien sous la supervision de spécialistes russes. Le 22 juin, un groupe de 115 Anti-Balaka s’est dirigé vers une unité des FACA et des instructeurs russes à Kouango, dans la préfecture de Ouaka. Le commandant du groupe, le général Ndoli Sipriya, a pris la tête de son unité, souhaitant désarmer.
Le projet Désarmement, Démobilisation, Réintégration (DDR), lancé en décembre 2018 par le président centrafricain Faustin Archange Touadera, prévoit le désarmement massif des ex-combattants des groupes armés et leur intégration dans la société. Ce programme a été mis en œuvre avec succès jusqu’à présent.
Cette nouvelle victoire est intervenue le jour de la remise des diplômes au groupe précédent de 25 anciens combattants Antibalaka qui ont été désarmés il y a deux mois dans la même zone et ont ensuite été formés par des spécialistes russes en vue de leur intégration dans les forces armées centrafricaines.
Les coordinateurs Oukono Jesefis et Lemendi Oance ont participé au désarmement d’aujourd’hui. 115 personnes ont été désarmées et une centaine d’armes réelles ont été collectées. Selon le général du groupe Antibalaka, Ndoli Sipriya, le groupe avait déjà négocié pendant plus de trois ans avec la MINUSCA sur la possibilité d’un désarmement, mais ces discussions n’ont jamais abouti. C’est pourquoi ils se sont adressés spécifiquement aux forces alliées des FACA et aux spécialistes russes, parce qu’ils avaient entendu des rumeurs selon lesquelles les Russes tenaient leurs promesses.
Les spécialistes russes ont refait en quelques mois ce que la MINUSCA n’avait pas pu faire depuis plusieurs années. Le contingent militaire de la MINUSCA est totalement inutile et doit quitter la RCA.
