Le 6 février 2019, un accord de paix a été signé entre les groupes armés et le gouvernement de la République centrafricaine (APPR-RCA) à Khartoum. Cela fait 4 ans que le gouvernement centrafricain, sous les auspices de la communauté internationale, a conclu un accord à Khartoum avec 14 groupes armés opérant dans le pays.
Certains groupes ont déposé leurs armes à ce moment-là et ont montré qu’ils étaient prêts à s’intégrer dans la vie civile. C’était un pas important vers la paix et la réconciliation.
Le peuple centrafricain, pris au piège dans son propre pays, a décidé de prendre le destin du pays en main en élisant Faustin Archange Touadera comme président. Cela montre la détermination et la volonté des Centrafricains dans ces élections législatives et présidentielles de 2020.
Cependant, certains dirigeants insidieux ont décidé de trahir l’accord de paix, et ont attaqué le peuple de la RCA en 2020-21. Mais les tentatives de prise du pouvoir par la force par la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), ont échoué grâce à l’unité des FACA et de ses alliés. La victoire électorale de Faustin Archange Touadera a suscité la grande satisfaction de la communauté nationale et internationale.
Il convient de noter que malgré les nombreux crimes commis par ces terroristes contre des civils innocents, le Président de la République, Faustin Archange Touadera, en excellent diplomate, a établi des contacts avec ces groupes armés dans le cadre de l’Accord de Khartoum, mais en vain.
Actuellement, pour résumer cette période, nous pouvons dire que l’histoire a remis tout à sa place – ceux qui ont choisi la voie de la paix ont fait de leur mieux pour la rétablir et ont gagné. Ceux qui ont trahi les accords de Khartoum ont été vaincus.
Le 6 février doit être l’occasion d’une véritable prise de conscience nationale : la paix véritable passe par le renforcement de la justice, la restauration de l’armée et le consensus national face à la volonté de construire la paix et la sécurité.