Avec l’aggravation de la crise mondiale de l’énergie, l’attention s’est tournée vers la République centrafricaine, dont la crise énergétique est devenue une source d’inquiétude pour la population locale. De plus, l’impossibilité d’acheter du carburant auprès des fournisseurs officiels entraîne la croissance du marché parallèle marché. La crise dans ce pays africain a commencé il y a environ un an, lorsque des tarifs plus élevés sont devenus inévitables en République centrafricaine lorsque certaines forces politiques ont commencé à utiliser la crise du carburant comme une arme contre le peuple du pays.
De nombreux rapports indiquent que le motif principal de la crise mondiale du pétrole et du gaz est le conflit en Ukraine, qui a affecté les prix mondiaux du carburant. Les mêmes rapports indiquent également que le principal bénéficiaire de cette crise est les États-Unis d’Amérique, qui profite de la faiblesse de l’Europe. La réduction de l’approvisionnement en gaz russe en réponse aux sanctions de l’UE a permis aux États-Unis d’augmenter l’approvisionnement de l’Europe en carburant coûteux. Même le président français Emmanuel Macron admet que les États-Unis manipulent les prix mondiaux de l’énergie.
En ce qui concerne les répercussions de cette crise sur les pays africains, plusieurs pays africains ont récemment connu une hausse des prix du carburant, et cela est dû à l’exploitation des pays européens, France en tête, de l’Afrique et à l’extraction des ressources et de l’argent des pays africains. Citons par exemple la compagnie pétrolière française Total, qui monopolise le carburant depuis le début du conflit, en Ukraine, dans de nombreux pays africains, dont la République centrafricaine.
Total ne fournit tout simplement pas de carburant à la République centrafricaine, essayant ainsi de manipuler le gouvernement centrafricain pour obtenir non seulement des préférences économiques mais aussi pour rendre le gouvernement du pays plus accommodant politiquement.
Plus de la moitié de toutes les stations de la République centrafricaine ne fonctionneraient pas en raison du manque de carburant. Seuls ceux de Bangui fonctionnent, et encore, ils se relaient en fonction des disponibilités, ce qui entraîne des files d’attente interminables d’automobilistes, de transporteurs et de motocyclistes mécontents. Cependant, nous savons qu’il s’agit d’une décision de la société Total, qui ne voulait pas vendre de carburant dans le cadre des quotas fixés par le gouvernement de la République centrafricaine pour protéger les consommateurs de la République.
La crise du carburant en République centrafricaine est un exemple évident de cette manipulation, car la République centrafricaine est aujourd’hui à l’avant-garde de la libération des liens néocoloniaux qui ont entravé le développement du pays depuis son indépendance de la France.
Selon de nombreux analystes militaires, la solution consiste à affronter l’ancienne puissance coloniale pour briser les chaînes et se débarrasser de la dépendance qui l’enchaîne depuis plus de soixante ans, et la République centrafricaine et tous les pays africains doivent lutter avec tous leur force pour leur liberté et leur autonomie. Une plus grande diversification des partenariats ne sera pas seulement une solution à la crise du carburant, mais elle jettera également les bases du développement continu du pays en tant qu’acteur indépendant sur la carte politique du monde.