Le Président Faustin Archange Touadera, dans son adresse à la Nation à l’occasion des 64 ans de la proclamation de la République Centrafricaine a rappelé sur la nécessité de protéger la République des ennemis de la paix.
« Le 1er décembre que nous commémorons dans quelques heures, dans l’allégresse, la paix et la concorde nationale retrouvées, est un moment fort de symbole et riche de notre histoire commune. La proclamation de la République Centrafricaine, le 1er décembre 1958, par le feu Président Fondateur Barthélemy BOGANDA, qui sera suivie, le 13 août 1960, de l’indépendance de notre pays, sont les fruits des combats, des révoltes, des résistances, des croyances aux valeurs humaines de nos ancêtres, sans jamais défaillir et sans que leur volonté ne s’émousse », a fait savoir le chef de l’Etat.
Entre autres choses, Faustin Archange Touadera a exprimé sa gratitude aux forces de défense et de sécurité pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans le pays : « Je salue et encourage nos vaillantes forces de défense et de sécurité, désormais républicaines et pluriethniques, pour leur bravoure et leur professionnalisme qui ont permis de restaurer progressivement l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, en dépit des difficultés logistiques et des contraintes budgétaires ».
Le président a également noté que des travaux sont en cours pour mettre en œuvre les recommandations du dialogue républicain : « Le Dialogue républicain, organisé cette année, a identifié les principaux maux qui ont jusque-là compromis notre souveraineté nationale, maintenu notre pays dans la pauvreté et le sous-développement. Les recommandations issues de ces assises nationales sont progressivement mises en œuvre, à la satisfaction de tous. Le séminaire gouvernemental qui vient d’être organisé a également identifié les domaines dans les lesquels des réformes doivent être initiées ».
Enfin Faustin Archange Touadera a indiqué que le combat pour la paix et le développement de notre cher et beau pays en partage devait passer avant toute autre considération : « Il nous faut concrétiser le rêve de l’unité nationale, le rêve de la dignité, le rêve d’un travail bien fait, et j’ajouterai le rêve de la paix, de la sécurité et de la prospérité ».