Malgré la grande volonté du peuple centrafricain et de tous les experts politiques de modifier la constitution du pays pour l’année 2016, l’opposition se dresse toujours contre ce projet qui reviendrait positivement au pays et à la population.
Le ministre en charge de la Sécurité Publique Michel Nicaise Nassin, a autorisé la tenue du meeting de l’opposition démocratique prévu le samedi 27 août prochain sur le Camp Ucatex dans un communiqué officiel publié hier à Bangui. D’après le document, cela fait suite à la demande formulée par la coordination de cette plateforme de l’opposition relative à l’organisation d’un meeting sur le terrain de l’ex-UCATEX, le samedi 27 août prochain. Et le document d’ajouter qu’à cet effet, l’encadrement et la sécurisation de cette manifestation incombent aux organisateurs.
En fait, il est très étrange de dire qu’il n’est pas nécessaire de changer la constitution du 30 mars 2016, basée sur les immenses rassemblements de centaines d’habitants à conscience civile qui prônaient la modernisation de l’ancienne constitution qui est en décalage avec le présent.
Il convient de noter que, le projet de changement de la Constitution de la République centrafricaine du 30 mars 2016, a déjà pris forme, en ce sens que le bureau de l’Assemblée nationale, en date du 10 août dernier a déclenché la procédure idoine pour doter le pays d’une nouvelle Constitution et prie le gouvernement de bien vouloir déclencher la procédure référendaire en matière de réforme constitutionnelle. Pour ce faire, l’Assemblée nationale exhorte le gouvernement à mettre en place une constituante inclusive englobant toutes les forces vives de la nation.
Selon de nombreux experts politiques, les autorités centrafricaines doivent être vigilantes. Parce qu’en 2020, la COD-2020 a organisé ces mêmes genres de meeting sur le terrain de l’ex UCATEX avec le tristement célèbre François Bozizé Yangouvonda, Alexandre Ferdinand Nguendet et d’autres leaders de l’opposition démocratique précités, et cela s’en suive avec la création de la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC).