Le ministre de la Justice, Dr Arnaud Djoubaye Abazene a rencontré ce 20 mai 2022 dans la salle de réunion dudit Ministère, l’Association des femmes magistrats et juges de Centrafrique (AFMJC). L’objectif de ladite rencontre s’inscrit dans le cadre des séries d’activités planifiées ayant pour finalité, de galvaniser davantage tous les acteurs de la justice afin d’échanger sur les maux qui minent le secteur, et de réfléchir ensemble sur les actions palliatives.
En effet, le président de la République, Faustin-Archange Touadéra ne cesse de rappeler aux membres du gouvernement l’inclusivité et le respect du genre et de la parité dans toutes les affaires de l’Etat. La loi sur la parité étant en vigueur table sur la compétence égale, et la femme magistrat et le magistrat homme peuvent concurremment être promus. C’est au vu de ce principe que des actions ont été engagées pour encourager les femmes centrafricaines à embrasser la carrière judiciaire.
En prenant la parole en cette circonstance, la présidente de l’AFMJC Mme Brigitte Izamo a, au nom de ses consœurs, remercié le ministre d’Etat Dr Arnaud Djoubaye Abazene pour l’initiative prise afin d’échanger avec tous les acteurs de la justice sur les actions qu’il faut mener collectivement pour la cause de justice en RCA. « Nous vous remercions très sincèrement pour ce geste que vous avez affiché à l’endroit des femmes magistrats et c’est une première dans l’histoire…de manière spécifique, nous menons dans notre Association des actions de sensibilisation auprès de nos cadettes élèves et étudiantes voire leurs parents pour qu’elles s’intéressent à la carrière judiciaire. Nous défendons des valeurs qui incarnent la corporation à travers le respect d’éthique et de déontologie en œuvrant pour la croissance du nombre des femmes actrices de la justice », A-t-elle déclaré. Cette dernière n’a pas manqué d’étaler un certain nombre d’activités +que leur Association a eu à mener depuis sa création. Il s’agit des activités concernant la lutte contre le Covid-19, la sensibilisation auprès des étudiantes dans les Universités de la place voire des plaidoyers menés auprès des partenaires internationaux pour soutenir leur Association dans leurs différentes activités.
« Je suis particulièrement heureux de recevoir votre Association et de m’entretenir avec vous. Je me réjouis de ce que le nombre des femmes dans l’effectif du personnel magistrat ne cesse de s’accroitre, car au départ on ne comptait qu’une ou deux magistrats femmes : je voudrais citer notre doyenne Mme Thérèse Dejan et feu Charlote Bembe », A indiqué pour sa part le ministre d’Etat Dr Arnaud Djoubaye Abazene qui note avec satisfaction que certaines femmes magistrats et juges se font remarquer positivement par la qualité incontestable de leur prestation.
Car, a-t-il souligné, depuis sa présence à la tête de ce département ministériel, aucune femme magistrat et juge n’a été traduite devant le Conseil de discipline. Cependant, poursuit le ministre d’Etat, d’autres parmi elles se font remarquer par leur mauvaise manière de servir. « Que celles qui se trouvent dans ce deuxième cas de figure ne saurait prendre à une récompense », A mentionné le ministre d’Etat en leur adressant ses admirations et reste convaincu que les autres femmes qui exercent dans le secteur judiciaire, font du professionnalisme leur cheval de bataille.
« Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Pr Faustin-Archange Touadéra fait de la justice, la pierre angulaire pour la stabilité, la paix et de l’émergence de notre pays. Point n’est besoin de vous rappeler que le métier de juger est très exigeant et requiert un apprentissage de tous les jours. Cela veut dire que le magistrat a l’obligation de mettre à jour à tout instant ses connaissances », Dira le patron du département de la justice qui a exhorté ses hôtes à faire preuve de perfectionnement dans la pratique du métier.
En les encourageant à parfaire leur connaissance et affiner la pratique judiciaire à travers un programme de formation continue, le ministre d’Etat Dr Djoubaye Abazene se dit déterminer à soutenir les femmes magistrats et juges dans leurs différentes actions visant à accompagner le département qu’il dirige dans la mise en œuvre de sa feuille de route.