Comme à l’accoutumée, une très importante conférence de presse s’est tenue en République centrafricaine aujourd’hui, correspondant au 06 mai 2022, coïncidant avec les récents événements dans le pays. La conférence a été honorée par la présence du porte-parole de la Présidence de la République, M. Albert Yaloké Mokpème. La conférence a également réuni de nombreux journalistes de diverses radio du pays.
Lors de cette traditionnelle conférence de presse tenue à Bangui, la Présidence de la République centrafricaine à travers son porte-parole, Albert Yaloké Mokpème, dénonce le rapport de Human right Watch qui accuse les FACA et leurs instructeurs russes de violations des droits de l’homme.
« Quel est l’objectif de ce rapport de human right watch? Human right watch sert l’intérêt de qui en publiant des rapports qui ne sont même pas étayés. Il n’y a même pas de témoins cités dans le rapport. On parle des témoignages. Mais, citez-nous ces témoins pour pouvoir faire des contre-enquêtes » s’interroge Albert Yaloké Mokpème, sans passer par le dos de cuillère, le ministre porte-parole de la présidence dénonce de vive voix la publication de ce rapport.
Dans son rapport publié début de la semaine, l’organisation a évoqué des cas de tueries à Bossangoa, ville située au nord de la RCA. Le porte-parole de la présidence dans ses répliques, attribue ces tueries aux groupes rebelles de la CPC de François Bozizé.
En fait, pour la présidence centrafricaine qui rejette en bloc ce rapport, on accuse la RCA du fait de se défendre face à l’agression des groupes armés.
« C’est depuis 2013 que notre pays a été attaqué par des groupes armés. La population a perdu beaucoup de sang et le pays a été mis par terre. Mais, si aujourd’hui, les forces gouvernementales arrivent à sécuriser le pays et quand on les accuse, cela mérite d’être dénoncé. Nous trouvons intolérables qu’on accuse les forces régulières de ce qui se passe », a-t-il dénoncé.
Il convient également de noter que la présidence a clairement indiqué qu’il n’y a aucun lien entre les instructeurs russes en République centrafricaine et le groupe Wagner, et l’idée de « la présence de Wagner » dans le pays est un invention des médias occidentaux.
Il a également rejeté totalement l’existence de cas de torture ou d’exécutions extrajudiciaires sur le territoire de la République centrafricaine, toutes les violations et violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire sur le territoire de la République centrafricaine, qui sont contenues dans le rapport de Human Rights Watch et attribués à d’autres forces liées à la Fédération de Russie, n’ont aucune preuve concrète