Alors que le Président Faustin Archange Touadera vient à peine d’entamer son deuxième quinquennat depuis 30 mars 2021, la question de son troisième mandat continue de défrayer la chronique si bien que la présidence brise le silence. Au cours d’une conférence de presse tenue le 16 avril 2022, le ministre porte-parole de la présidence, Albert Yaloké Mokpème, a levé l’équivoque sur ce débat au tour du troisième mandat.
« Le président de la République n’est pas dans cet état d’esprit du troisième. Le président de la République a un deuxième mandat à réaliser. Le peuple centrafricain lui a donné un pouvoir de réaliser son deuxième mandat. Et c’est ce travail qui l’occupe, ce travail d’apaisement et de réunification des Centrafricains. C’est ce qui le préoccupe », a fait savoir Albert Yaloké Mokpème.
Selon le ministre porte-parole, le président de la République Faustin Archange Touadera doit préparer le chemin à ses successeurs qui viendront retrouver un pays paisible, prospère et réconcilié.
« Le Président de la République considère qu’à un moment donné, il ne sera pas là, resté éternellement au pouvoir, et qu’il doit laisser derrière lui un pays en ordre de marche avec des institutions et structures solides. Le premier mandat du président a été empêché de plusieurs manières de fonctionner normalement, il faudrait qu’il utilise le second mandat vraiment pour obtenir des réalisations socio-économiques et au niveau de la satisfaction essentielle des besoins de la population », a lancé Albert Yaloké Mokpème.
Pour le ministre porte-parole, l’idée de la révision constitutionnelle n’est pas synonyme de modification de la constitution pour un troisième mandat présidentiel.