La ministre des Affaires étrangères de la République Sylvie Baïpo-Temon, dans une interview à la chaîne française TV5, a discuté la situation de La MINUSCA au République, les allégations contre les FACA par l’Association des droits de l’homme, et la crise russo-ukrainienne.
Dans sa réponse aux critiques adressées à la MINUSCA et au scandale des quatre officiers français détenus par les forces locales, elle a déclaré que ce ne sont pas des critiques mais plutôt des défauts qui ont été constatés, le ministre a souligné que la MINUSCA doit respecter l’accord pour lequel elle est venue, les règles qui doivent être suivies, et les procédures qui doivent être prises dans l’intérêt du pays. Ainsi, toute violation de leur part, l’Etat mènera des enquêtes, comme ce fut le cas dans l’incident des officiers français qui ont fait l’objet d’une enquête.
À propos des allégations de l’Association des droits de l’homme concernant l’enquête sur les exactions des FACA et de leurs alliés russes, la ministre a déclaré que la déclaration de l’Association des droits de l’homme semble indiquer que la crise en République centrafricaine a commencé en 2021 et pas avant, et elle a regretté les accusations portées contre l’armée nationale qui protège le pays. La ministre a également appelé les Nations Unies et l’Association à enquêter sur les cas de torture et d’esclavage qui se sont produits contre son peuple il y a des années.
La ministre a expliqué que le monde traverse des moments difficiles et des crises, dont la plus récente est la crise russo-ukrainienne. Dans son discours, elle a appelé les puissances internationales à assumer la responsabilité de leurs politiques dans la résolution des crises internationales, expliquant que son pays souffrait depuis longtemps de l’insécurité, en ce moment la stabilité et la sécurité sont la priorité du pays afin de construire un Etat indépendant, de développer le domaine économique, et de soutenir les mesures prises pour sortir le pays de la situation difficile dont il souffre encore.