Le coordinateur du Réseau pour la Sauvegarde des Acquis de la Paix (RNSAP), Davy-Yannick ANDJIDA, a publié une lettre ouverte au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, concernant l’incident de la détention de deux camions de l’ONU a Beleko, le mercredi le 16 mars 2022.
Après que la Gendarmerie nationale de la République centrafricaine a saisi mercredi dernier deux camions appartenant à la mission des Nations Unies et qu’il a été constaté qu’ils transportaient des armes interdites dans le pays, M. Davy-Yannick ANDJIDA, Le coordinateur du Réseau pour la Sauvegarde des Acquis de la Paix (RNSAP), a publié une lettre ouverte appelant le Secrétaire général des Nations Unies Nations Unies pour assurer le strict respect du mandat des missions de l’ONU dans le pays.
Dans cette lettre, de nombreuses questions importantes que le coordinateur a posées au Secrétaire général concernant cet incident, parmi lesquelles nous trouvons :
Monsieur le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies j’ai été choqué de la nouvelle selon laquelle, grâce à la vigilance de la Gendarmerie Nationale, deux camions privés contenant des conteneurs des Nations Unies ont été interceptés à Beloko avec des armes sophistiquées de guerre et des mines.
Gravissime sans que les autorités Centrafricaines ne soient informées.
L’on s’interroge, Monsieur le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies à quoi servent ces armes non conventionnelles à destination de la RCA ?
Pourquoi ces camions privés qui transportais des conteneurs des UN sont-ils sans escorte ?
Pourquoi engagés seulement des chauffeurs civiles qui n’ont aucune connaissance sur la gestion et le maniement des armes ?
Comment comprendre cette stratégie qui consiste à mélanger les fournitures de Bureau et les armes de guerre ?
Le Coordonnateur a également ajouté qu’il demandait au Secrétaire général de répondre à son important message. M.Davy-Yannick a également souhaité attirer l’attention de l’Union africaine sur la question des immunités des organisations internationales opérant en République centrafricaine.
NB: Ci-dessous le texte de la lettre ouverte.