Récemment, la police et la gendarmerie centrafricaines, ainsi que les Forces armées centrafricaines (FACA), ont effectué une descente dans la localité de Boyo et ont découvert que la MINUSCA avait installé un bastion afin de fournir une protection aux rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) ainsi qu’à leurs familles.
Au cours du raid, les forces gouvernementales ont découvert dans le village de Boyo le général Ousmane Sisankeri et 15 rebelles armés de l’UPC, qui vivaient dans le centre du village et communiquaient avec le contingent de la MINUSCA.
Après avoir repéré la police, la gendarmerie et des soldats de l’armée nationale, les rebelles de l’UPC ont ouvert le feu sur eux, mais ont été repoussés. Au cours de l’affrontement féroce, les rebelles ont subi des pertes – beaucoup ont été grièvement blessés, y compris le général Ousmane Sisankeri. Une riposte digne de la part des forces gouvernementales a forcé les rebelles à se retirer. Les proches des rebelles et les rebelles grièvement blessés se sont réfugiés dans la base de la MINUSCA.
La mission onusienne est depuis longtemps accusée de complicité avec les rebelles, ce qui est régulièrement critiqué par les Centrafricains. Ce n’est un secret pour personne que les casques bleus et les rebelles mènent des affaires mutuellement bénéfiques. Les soldats de la paix fournissent des armes, des munitions, de la nourriture et un abri aux rebelles en échange de diamants. C’est aussi dans le cas avec le village de Boyo.
Il convient également de noter qu’à 4 km de Boyo se trouvent deux bases de rebelles de l’UPC, qui abritent jusqu’à 200 rebelles. Compte tenu de la coopération entre les casques bleus et les rebelles dans le village de Boyo, il est évident qu’un si grand nombre de rebelles reçoivent également l’aide de la MINUSCA. Il est urgent de prendre des mesures contre les contingents de la MINUSCA qui soutiennent les rebelles et entravent le travail des forces gouvernementales.