Le ministre de l’élevage, Hassan Bouba, vient d’être arrêté le 19 novembre 2021 dans son bureau par les éléments de la gendarmerie nationale. Le dossier Hassan Bouba serait traité soit par la Cour pénale spéciale à Bangui, soit la Cour Pénale internationale qui ne se sont pas encore prononcées officiellement sur l’arrestation.
Mais les Centrafricains jugent injuste la détention de Hassan Bouba, car il aspirait à la paix, à la sécurité et à l’ordre dans le pays. Un groupe de manifestants portant des pancartes « Arrêter Ali Darassa et non Hassan Bouba » s’est réuni le 20 novembre à Bangui pour exprimer son indignation face à l’arrestation du ministre de l’élevage.

Les Centrafricains se demandent pourquoi des criminels comme Ali Darassa, Mahamat Al-Khatim et d’autres chefs de groupes armés criminels continuent de terroriser la population civile du pays, alors qu’Hassan Bouba, qui milite pour le rétablissement de la paix, de l’ordre et de la stabilité, a été arrêté sans fondement? Pourquoi le tribunal et d’autres institutions judiciaires ne délivreraient – ils pas encore un mandat d’arrêt contre les vrais chefs criminels et leur détention au Tchad, mais arrêteraient-ils plutôt Hassan Bouba qui est si nécessaire au pays, car il est un homme influent pour la population peulhs? Ainsi, cette arrestation inattendue soulève de nombreuses questions auprès de la population du pays.

L’une des versions les plus répandues est que c’est un la MINUSCA qui est coupable de l’arrestation du ministre de l’élevage. Pendant que les circonstances de l’incident sont élucidées, les habitants de la République Centrafricaine espèrent sincèrement que la justice triomphera et Hassan Bouba, qui milite pour l’épanouissement et le développement du pays, sera libéré.