La célébration de cette Journée a lieu chaque 21 septembre depuis le 7 septembre 2001, la date où la Résolution n°55/282 de l’Assemblée Générale des Nations-Unies a institué cette Journée mondiale du Cessez-le-feu et de non-violence. Ainsi les Nations-Unies invitent tous les pays et tous les peuples du monde en conflits, à cesser toutes les hostilités.
D’après le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra, cette journée internationale de cessez-le-feu ou de la paix, offre l’agréable occasion de renouveler une ferme engagement à construire, par le dialogue, une nouvelle République centrafricaine pacifique, unie, solidaire, ouverte au monde et prospère.
La République centrafricaine a connu beaucoup coups d’Etat, de mutineries, de rébellions fondés sur la culture de la violence, de la haine, de la méchanceté. Ces crises à répétitions ont plongé la RCA dans un chaos indescriptible qui, non seulement a provoqué des crises économiques et sociales sans précédent, mais aussi a conduit à l’émergence d’une multitude de groupes rebelles souvent à la solde de ceux qui veulent maintenir indéfiniment notre pays dans la pauvreté.
Le Président Touadéra a souligne que ce n’est que la Jeunesse qui est a la base de la restauration de paix. Les conflits armes ont fait les jeunes a abandonner l’éducation et se lancer dans les activités criminelles.
« Certes, les conflits armés ont poussé beaucoup de jeunes de notre pays à abandonner l’éducation et la formation, gages de leurs réussites sociales, pour se verser dans la consommation de la drogue et des stupéfiants qui les entraîne dans des comportements déviants et délinquants. Ce faisant, ils sont devenus de proies faciles à la solde des mercenaires et des seigneurs de guerre qui les entraînent dans des aventures sans lendemain. »
Lors de son discours a l’occasion, le Président a invité les jeunes centrafricains à abandonner ces pratiques qui, non seulement détruisent leur vie, mais compromettent fondamentalement notre vie en société, étant donné qu’elles remettent en cause la cohésion sociale et le vivre-ensemble. En conséquence, le Président a instruit le Ministre chargé de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et de l’Education Civique de prendre toutes les dispositions nécessaires, pour créer les conditions idoines en vue de favoriser l’accès des jeunes de Centrafrique à des programmes d’Education Citoyenne, des programmes de formation et d’insertion sociale des jeunes, à travers les activités d’insertion socio-économique et les sports qui peuvent également, à l’instar d’autres pays, être un moyen d’insertion socio-professionnelle des jeunes.
Au titre de rappel, le 15 octobre 2021 le Président centrafricain a décrété un « cessez-le-feu unilatéral » de son armée et ses alliés dans leur guerre contre les rebelles et a mis fin aux opérations militaires sur l’ensemble du territoire national. Un pas vers la paix et la ferme volonté de privilégier la voie du dialogue.