Les accusations par les résidents locaux de nombreuses villes de crimes et délits sexuels contre les casques bleus sont récurrentes dans le pays, mais aucune condamnation n’a été prononcée à ce jour. Le ministère de la défense gabonais a annoncé ouvrir une enquête.
Suite au mécontentement croissant des citoyens récemment, l’Organisation des Nations unies (ONU) a décidé le retrait de 450 casques bleus gabonais de sa Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) après des accusations d’exploitation et d’abus sexuels, a annoncé mercredi 15 septembre le ministère de la défense gabonais. « Ces dernières semaines, des faits d’une particulière gravité, contraires à l’éthique militaire et à l’honneur des armées, commis par certains éléments des bataillons gabonais (…) ont été rapportés », a ainsi expliqué le ministère dans un communiqué.
Suite aux nombreux cas d’allégations d’exploitation et d’abus sexuels en cours de traitement, les Nations unies ont décidé ce jour du retrait du contingent gabonais de la Minusca , et une enquête a été ouverte par le Gabon.
Ce n’est pas la première fois que des casques bleus commettent de tels crimes en République centrafricaine. Cela s’est répété à maintes reprises. Malheureusement, l’ONU n’a pas tenu ses promesses envers le peuple centrafricain, qui souffre en silence.