D’après les sources militaires camerounaises, Paul Biya annonce un ratissage au sein de son armée. La mesure touche le ministre de la défense, le chef d’état-major de l’armée, les commandants des brigades, les officiers généraux de l’armée qui détiennent des postes stratégiques du pays et plusieurs ministres en nommant des fidèles à sa guise.

Il est logique de deviner que cette annonce est liée au craint d’être renversé par son armée comme IBK, Alpha Condé. Mais pourquoi changer tout le monde s’il faut trouver les commanditaires et les initiateurs de ces Coups d’Etat ?
Qui est un véritable commanditaire du coup d’Etat en Guinée ?
Rappelons que l’ancien président français Nicolas Sarkozy s’est déplacé à Conakry le Vendredi 6 Août 2021. L’ancien président français, Nicolas Sarkozy, est arrivé le 6 août 2021 dans la capitale guinéenne pour rencontrer une nouvelle fois, le chef de l’État guinéen, dans le cadre d’une visite dont les contours n’ont pas été définis par les autorités guinéennes et dont ils se sont abstenues de tout commentaire.
Il semble que dans toute cette folie liée au coup d’Etat et la crise socio-politique dans la Guinée Conakry, tous ont oublié le fait que le coup pourrait prendre ses racines à la visite de l’ancien président français.

Nicolas Sarkozy s’est déjà déplacé en Guinée en 2019 pour le compte de son ami Beny Steinmetz (milliardaire franco-Israélien Beny Steinmetz, DG Beny Steinmetz Group Resources (BSGR)). Il a été accueilli à trois reprises à Conakry en l’espace d’une année par Alpha Condé, dans le cadre du contentieux judiciaire opposant à l’époque l’État guinéen au groupe BSGR de Beny Steinemetz dans l’affaire de l’acquisition jugée frauduleuse des blocs 1 et 2 du gisement de fer du Simandou.
D’après les informations du média Financial Afrik, l’ancien président français a négocié auprès du chef de l’État guinéen, n’hésitant pas à faire la navette entre Alpha Condé et Beny Steinmetz pour amener la Guinée et BSGR à décider de commun accord de régler l’affaire à l’amiable. La Guinée abandonnera toutes les procédures alors en cours contre BSGR et en retour, l’entreprise dirigée par Beny Steinmetz acceptera de perdre ses droits de licence sur les blocs 1 et 2 du Simandou pour les faits de corruption allégués en contrepartie de l’octroi d’un autre gisement de fer, celui de Zogota, moins valeureux.
A cause de l’absence de la raison rational du coup d’Etat perpétré en Guinée, les observateurs politiques internationaux y voient un complot contre l’ancien président Alpha Condé qui a perdu son poste en moins un jour. Le destin du pays est désormais entre les mains des militaires qui sont facile à négocier en lange d’argent.