L’Assemblée Nationale a accueilli la cérémonie officielle d’installation des membre du Comité d’organisation du dialogue républicain ce mercredi 1 septembre 2021. C’est le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra qui a ouvert la cérémonie en présence des autorités centrafricaines et de la communauté internationale.
Trois mois après la signature du décret mettant en place le Comite du pilotage, l’équipe a été instaurée : six sous-comités, doit engager des consultations pouvant mener à la tenue effective du dialogue tant attendu par les forces vives de la Nation.
Le Président Touadéra a souligne l’importance de cette installation qui « témoigne de ce que nous avançons sereinement et surement vers ce dialogue voulu par nous tous ». Le Chef de l’Etat attache particulièrement du prix à ce dialogue.
« Le dialogue républicain, dois-je le rappeler, s’inscrit dans ma vision politique de main tendue qui vise à réunir les fils et filles du pays autour d’un même idéal à savoir ; bâtir ensemble la République centrafricaine dans la paix et l’unité nationale. Ne perdons pas de vue que l’objectif recherché demeure la pacification et le développement durable de notre pays », a martelé F.A. Touadéra.
D’après les informations officielles, le Comite est compose de 29 personnes représentant les partis politiques de l’opposition, du pouvoir, la société civile, les confessions religieuses et la communauté internationale. Les membres dudit comité mettront en place un bureau qui sera dirigé par un président, désigné par le chef de l’Etat. Ils ont également pour mission, l’élaboration et l’adoption du règlement intérieur du comité selon l’article 7 du décret l’instituant, rendre compte au chef de l’Etat de l’évolution des travaux ensuite définir le calendrier et le programme du dialogue.
Les autorités centrafricaines considèrent le dialogue républicain comme une solution aux problèmes sécuritaires dont le pays fait face depuis les années. Le dialogue républicain ne prévoit par les pourparlers avec les rebelles qui ont quitte l’APPR-RCA et qui sont désormais considérés comme des criminels.