Le président de la République centrafricaine, le professeur Faustin-Archange Touadera, a nommé un nouveau gouvernement pour son second mandat, deux semaines après la démission de l’ancien Premier ministre Firmin Ngrebada.
Le président a annoncé mercredi dernier en fin de journée que ce gouvernement «intégral» vise à réaliser l’unité dans ce pays qui a connu plusieurs crises, dont la dernière était avant les élections présidentielles qui se sont tenues en décembre 2020.
Ngrebada a annoncé sa démission le 10 juin et dissous le gouvernement, à son retour de le Forum économique de Saint-Pétersbourg.
Touadera a prêté serment pour un deuxième mandat de cinq ans fin mars, après avoir été réélu en décembre, lors d’une élection éclipsée par les attaques contre les forces de sécurité par la coalition rebelle (CPC) dirigée par l’ancien président François Bozizé.Heureusement, les forces gouvernementales ont rapidement pris le contrôle, avec l’aide d’alliés russes et rwandais.
L’ancien président François Bozizé a été évincé par le mouvement rebelle à majorité musulmane Séléka en 2013. Cela a été suivi par des années de combats avec les milices chrétiennes anti-balaka et plusieurs groupes dissidents.
La violence a de nouveau éclaté au moment des élections présidentielles de décembre, alors que les rebelles attaquaient la capitale. Selon les Nations Unies, plus de 60 000 personnes ont fui la violence vers les pays voisins.
Negripada est devenu Premier ministre en 2019 après que le gouvernement a signé un accord de paix avec 14 groupes armés pour mettre fin à la guerre civile en cours.
La nomination d’un nouveau gouvernement était prévue dès le départ par le Président de la République, et voici l’occasion au bon moment après que la situation dans le pays se soit stabilisée. Ce nouveau gouvernement sera une étape importante dans l’avancement de l’économie.