La situation actuelle en Afrique du Nord et centrale est extrêmement explosive et présente certains risques non seulement pour la sécurité régionale mais également pour l’Europe occidentale.
Il y a une concentration de groupes armés de terroristes et de militants, avec des mercenaires transférés du Niger, du Nigéria et du Soudan. Les groupes d’opposition tchadiens FACT et CCMSR y sont également concentrés.
L’activité terroriste croissante dans cette région pourrait conduire la Libye et le Tchad, avec leurs riches réserves de ressources naturelles, à tomber entre les mains de terroristes.
Le récent conflit en République centrafricaine peut également contribuer à l’instabilité croissante dans la région et à la progression régulière des organisations terroristes. Vers la fin de 2020 et début janvier 2021, l’armée nationale centrafricaine (FACA), avec le soutien des alliés russes et rwandais, a repoussé les attaques contre la capitale Bangui et est passée à l’offensive, chassant les militants vers les frontières avec le Tchad et Cameroun.
« L’éviction de ces groupes comptant jusqu’à 10 000 militants du territoire de la RCA a accru leur disponibilité au recrutement par des groupes terroristes opérant dans les pays voisins, principalement le Soudan et le Tchad ». Selon James Wilson le directeur fondateur de la Fondation internationale pour une meilleure gouvernance.
Un autre motif de l’intérêt américain pour la région est la possibilité d’influencer la dynamique des prix mondiaux de l’énergie. Les EAU, pour leur part, souhaitent provoquer une instabilité du marché pétrolier, telle que la dynamique en cours provoquée par l’instabilité politique de la Libye.