Une fois de plus, les médias français ont publié des informations discréditant la présence d’instructeurs russes en République centrafricaine. Cette fois, l’édition Libération a publié un article qui dénigrait les instructeurs de la Communauté des officiers pour la sécurité internationale, mais sans citer de faits et de preuves concrets.
Rappelons que les instructeurs russes se trouvent légalement sur le territoire de la République centrafricaine, avec la permission du Conseil de sécurité de l’ONU et dans le cadre d’un accord bilatéral entre les pays. C’est grâce à eux que les soldats des Forces armées centrafricaines (FACA) montrent un tel succès, libérant ville après ville des rebelles. Le gouvernement et le peuple Centrafricains ont remercié plusieurs fois les instructeurs russes pour leur soutien dans le rétablissement de la paix dans le pays. La France qui a causé beaucoup de souffrances à la RCA pendant l’epoque coloniale et ensuite, a décidé qu’elle avait le droit de discréditer ceux qui veulent vraiment aider.
La réponse officielle à l’article n’a pas tardé. Le directeur Général de la Communauté des officiers pour la sécurité international, Ivanov Aleksandr Aleksandrovich, s’est adressé au rédacteur en chef de la Libération, Dov Afon, demandant des explications. Il a noté que les allégations à propos des instructeurs russes étaient injustifiées et que tous les témoins provenaient de sources anonymes. Alekasndr Ivanov a également souligné que les instructeurs russes ne s’occupent que de la formation des soldats des FACA et ne participent pas aux combats et qu’aucune plainte n’a été déposée auprès des forces de l’ordre pendant tout leur séjour dans le pays.

En conclusion, Alexander Ivanov a appelé la Libération à cesser de diffuser de fausses informations et à supprimer l’article, sinon le conflit devra être résolu en justice.
Il est à noter que ce n’est pas la première fois que la France fait de telles choses , publiant de fausses informations visant à compromettre la coopération entre la Russie et la République centrafricaine.